TOP 40 des Meilleurs Albums de Punk Rock
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Tu as déjà écouté tellement de musique punk-rock que tu es à la recherche de nouveauté ? Tu as découvert ce style musical bien à lui et tu souhaites connaitre les albums les plus célèbres ?
Que tu sois déjà fanatique de musique décalée ou simplement à la recherche de nouvelles sensations musicales, soit le bienvenue sur Crâne Faction ! Dans cet article, nous allons lister les 40 albums les plus canons de toute l'histoire du punk. Après avoir consulté cette liste, tu seras tout simplement incollable en la matière. 🎸
Juste avant de commencer, faisons ensemble un petit tour d'horizon d'où provient le punk et comment ce style monumental est né :
Le punk rock a débuté en 1976 dans un bar de New York, lorsque quatre mecs ont inventé un style de rock bien à eux. La révolution qu'ils ont créée a divisé l'histoire du rock & roll en deux. Et même si le punk rock a commencé comme une sorte de négation (un appel à une simplicité brutale et absolue), sa variété musicale et sa puissance émotionnelle ont été immédiates et restent stupéfiantes.
Pour célébrer le 40e anniversaire du début des Ramones, qui ont eu une influence considérable sur la musique punk, nous avons compilé une liste des 40 plus grands albums punk de tous les temps. Nous y avons inclus des ancêtres essentiels comme les Stooges, les New York Dolls, Pere Ubu et Patti Smith et bien d'autres. Nous n'avons pas non plus été trop pointilleux sur tous les débats du style "mais est-ce vraiment du punk ?" ou encore "ce groupe n'a pas un style vestimentaire punk", car chacun a sa définition de ce style. 😉
Comme il s'agit d'une liste d'albums et non une liste des meilleurs groupes punk, certains grands groupes n'ont pas été indiqués. The Circle Jerks, Adolescents, Fear, the Big Boys, the Dickies, the Dicks et même le puissant Damned n'ont tout simplement pas retenu notre attention parce qu'on parle seulement de la qualité des albums. En fin de compte, la phrase très célèbre de Kurt Cobain "Le punk rock devrait être synonyme de liberté" reflète à elle seule ce top 40 des plus beaux albums de musique punk.
Album #40 : Dead Kennedys, "Fresh Fruit for Rotting Vegetables" (1980)
Le premier album des Dead Kennedys est l'ultime compilation de comédie hardcore. Avec le chanteur Jello Biafra jouant le rôle de Johnny Rotten en satiriste gaffeur sur des chansons comme "California Über Alles" et "Holiday in Cambodia". Alimenté par le guitariste technique du groupe, "East Bay" Ray Pepperell, Fresh Fruit a également plus de feu musical que ceux des groupes de rock hardcore comme Fear ou The Adolescents. ✌️
Album #39 : Devo, "Q, Are We Not Men" (1978)
Aussi bien collectif de performance que groupe punk, Devo s'est frayé un chemin hors d'Akron (sa ville d'origine). Ce projet a une vision New Wave brillamment décalée. Leur premier album a exploré des obsessions comme la robotique, Ronald McDonald et les singes cannibales. Donnant à la dévolution l'impression d'être le futur.
Album #38 : White Lung, "Deep Fantasy" (2014)
Ce groupe de Vancouver se produit avec la fille de Patti Smith et Stevie Nicks. Chaque chanson se déroulant comme une bombe de désir. Des titres comme "Drown With the Monster" et "Face Down" sont des hymnes d'une fraîcheur étonnante, ce qui est très impressionnant pour un groupe qui a fait quatre décennies de carrière dans le domaine du punk. 😵
Album #37 : Blink-182, "Enema of the State" (1999)
Le troisième album de Blink-182 et une merveille musicale. Ce succès pop-punk est resté au hit-parade pendant 70 semaines. Pris comme une mauvaise blague à l'époque par les amateurs, Blink s'est révélé étrangement résistant pour finalement s'élever comme l'idéal d'une génération de fans. On peut entendre des échos des Descendents et des Misfits dans certains morceaux. Superbe !
Album #36 : Crass, "Penis Envy" (1981)
Le collectif anarchiste britannique Crass, furieusement politique, a vécu son succès avec une rigueur admirable. Basé dans une maison qui existe encore aujourd'hui, ils ont tout fait eux-mêmes. Y compris la gestion de leur propre Crass Records et la conception de leurs propres présentations multimédia. L'antisexiste Penis Envy se caractérise par des paroles radicales pour soutenir leurs idées politique. 🤘
Album #35 : Fugazi, "13 Songs" (1989)
L'album de l'ex-ministre Ian MacKaye a été une révélation artistique. Lui et ses compagnons d'orchestre de Fugazi ont inventé un son post-hardcore qui fait bouger les gens. Avec "Waiting Room", il a écrit le meilleur karaoké du punk américain. En tant que force sociale, Fugazi était suffisamment important pour profiter de ce que le chanteur Guy Picciotto appelait "le pouvoir du non", en jouant des spectacles pour tout le monde avec des entrées à seulement 5 dollars et en refusant toute vente de marchandises (même si les fans faisaient de la contrebande de T-shirts sur lesquels on pouvait lire "This Is Not a Fugazi T-Shirt"). 😎
Album #34 : Joy Division, "Unknow Pleasure" (1979)
Aucun groupe punk n'a jamais montré son aliénation de manière aussi saisissante que Joy Division. La corne de brume de Ian Curtis et la stupeur de la musique sur la banquise ont inspiré une nation goth-punk. Pourtant, il y avait de la beauté dans sa voix et dans les sons des instruments du groupe. Curtis s'est pendu moins d'un an après la sortie de cet album.
Album #33 : The Slits, "Cut" (1979)
Les Slits, pionniers en la matière, ont fusionné des rythmes reggae et des guitares punk sur des chansons joyeusement anarchiques comme "Shoplifting", avec sa phrase d'accroche géniale "We pay fuck-all !" Les Slits ont suivi Patti Smith en définissant le punk comme féministe, implicitement et explicitement. Et comme leurs camarades britanniques, les Raincoats, ils ne l'ont pas fait simplement en formant un groupe entièrement féminin (ce qui est en soi un mouvement radical), mais avec une musique qui ne doit pas grand-chose au dogme du punk. 😈
Album #32 : The Misfits, "Walk Among Us" (1982)
Glenn Danzig et son groupe de mutants du New Jersey ont apporté une ironie bien nécessaire à la scène hardcore avec des hymnes comme "I Turned Into a Martian". En abandonnant la politique du hardcore pour hurler sur des films de série B comme les zombies et les séduisantes vampires, le premier long métrage macabre des Misfits, Walk Among Us, a été le summum de l'horreur punk. 🧟♀️
Album #31 : Yeah, Yeah, Yeah, "Fever to Tell" (2003)
"The Yeahs" étaient le meilleur artiste du "revival post-punk" du début des années 2000 qui a notamment produit "Rapture and the Liars". Leur premier album est l'œuvre de trois jeunes artistes new-yorkais très intelligents, avec une fille (magnifique) dans une robe souvent rose nommée Karen O. Elle chante comme un guépard en chaleur, jusqu'à ce qu'elle vous fasse mal au cœur dans le surprenant "Maps", qui pourrait bien être le plus grand titre du punk rock. 🕶
Album #30 : Sonic Youth, "Evol" (1986)
Avec leur troisième album, les New-Yorkais se sont mis en route pour devenir le groupe le plus important de ces trois dernières décennies. Des morceaux incroyables comme "Starpower" et "Expressway to Yr Skull" explorent ce que le bassiste Kim Gordon avait appelé "l'obscurité qui brille sous la couette de la culture pop américaine". 🇺🇸
Album #29 : The Replacements, "Sorry Ma, Forgot to Take Out the Trash" (1981)
La preuve définitive que les ivrognes du Midwest peuvent être aussi rapides, bruyants et négligents que n'importe quel junkie de New York, avec le poète Paul Westerberg qui parle d'alcool et de désespoir à propos du "power trash" du groupe. Ce qui les distinguait vraiment, c'était l'humour qui transparaissait dans des paroles telles que "Je déteste la musique ! Il y a trop de notes !" Un album a absolument écouter. 🎧
Album #28 : The Germs, '(GI)' (1979)
The Germs n'a sorti qu'un seul album avant que le chanteur de Waste Case Darby Crash ne se suicide en décembre 1980. Mais la production de Joan Jett (GI) a établi une norme pour le groupe de Los Angeles, en masquant des paroles étonnamment nuancées dans un flou hilarant. Une merveille !
Album #27 : Minor Threat, "Complet Discography" (1989)
Minor Threat a défini un nouveau code hardcore avec son hymne "Straight Edge". À bas la drogue, à bas l'alcool, et mise en avant de la lutte contre le pouvoir. Les leaders de la scène de Washington ne sont pas restés ensemble très longtemps, mais ils restent très influents grâce à l'intensité d'Ian MacKaye. Un vrai croyant qui a su répandre l'évangile de la franchise et des valeurs révolutionnaires dans la vie de tous les jours. ✝️
Album #26 : Flipper, "Generic" (1982)
Né après avoir sauvé un dauphin, que leur chanteur a trouvé sur une plage de Californie, le groupe Flipper de San Francisco avait deux bassistes et jouait de longues improvisations d'une lenteur écrasante comme la "Sex Bomb" de huit minutes, qui couronne Generic. Leur liberté a inspiré Kurt Cobain, qui portait souvent un t-shirt Flipper fait maison.
Album #25 : Mission of Burma, "Vs" (1982)
"Je pense que nous ne sommes qu'un acte de propagande rock qui s'est produit pendant le punk", a dit un jour Clint Conley du groupe Mission of Burma. Mais le groupe d'avant-scène de Boston a été le premier à adopter une approche artistique du punk avec son premier single indépendant de 1980, "Academy Fight Song". Vs. est un enregistrement complexe au casque, mais c'est aussi un vacarme enragé grâce au cri anti-Reagan "That's How I Escaped My Certain Fate", et la transe trémolo lancinante de "Trem Two". 😍
Album #24 : The Jam, "All Mod Cons" (1978)
Se faisant appeler "le Cappuccino kid", le Jam's Paul Weller a canalisé la ferveur punk dans un style bien à lui, inspiré par les Kinks et les Who. Leur troisième album est un écho de la vie londonienne, de "A' Bomb in Wardour Street" à "Down in the Tube Station at Midnight", une claque envers les punks de droite.
Album #23 : Pere Ubu, "Terminal Tower" (1985)
Alors que le punk se chauffe à New York et à Londres, il décollait aussi à Cleveland, où Pere Ubu a créé un "folk industriel" qui sonnait post-punk en 1975. Cette série d'archives culmine avec le noir de "Final Solution", un hymne à la musique de fond, où le chanteur David Thomas miaule sur la guitare de Peter Laughner. À l'âge de 24 ans, Laughner, qui vivait déjà très bien, a bu jusqu'à sa mort, mais le groupe qu'il a co-fondé est toujours en activité aujourd'hui. 🤠
Album #22 : Bikini Kill, "The Singles" (1998)
Bikini Kill a exigé "Revolution Girl Style Now" pour ses débuts en 1991, sur cassette uniquement. Et l'a fait en tant que leader du mouvement anti-émeute des années 90. Le clou de cette collection de singles est "Rebel Girl", avec Joan Jett, l'aînée des émeutiers, à la guitare et au chant. Lorsque la chanteuse Kathleen Hanna s'écrie "dans son baiser, je goûte la révolution", des milliers de filles rebelles sont prêtes à prendre d'assaut les barricades du patriarcat...
Album #21 : Richard Hell and the Voidoids, "Blank Generation" (1977)
Le co-fondateur de la télévision, Richard Hell, a pratiquement inventé ce qu'il a appelé le "patchy raggedness" de la mode punk et du soin des cheveux. Lorsqu'il s'est lancé en solo dans Blank Generation, il a fait appel à Robert Quine, un fanatique du Velvet Underground dont le style de guitare bien dentelé était idéal pour les chansons anti-amour "Betrayal Takes Two" et "Love Comes in Spurts". Et avec la chanson référence "Hell", il nous a donné ce qui pourrait être l'hymne ultime du punk ! 🎸
Album #20 : X-Ray Spex, "Germfree Adolescents" (1978)
Une adolescente londonienne multiraciale, Poly Styrene, portait un appareil dentaire en hurlant des hymnes comme "Oh Bondage Up Yours !" à coups de saxophone et affirmant "Je suis une femme et je m'en fiche ! J'aime que les gens le remarquent" Les débuts explosifs de X-Ray Spex n'ont pas commencé aux États-Unis. Mais ils sont devenus un classique culte du bouche à oreille, influençant Sleater-Kinney, les Beastie Boys et bien d'autres. 🙌
Album #19 : Bad Brains, "Bad Brains" (1982)
Les Rastas afro-américains de Bad Brains ont des racines dans le jazz et le reggae, mais ils ont contribué à fonder la scène hardcore de Washington avec leur "P.M.A." autoproclamé. Nommés d'après une chanson des Ramones, ils étaient déjà des légendes locales lorsqu'ils ont lancé leur premier album en 1982, avec leur style trash terriblement rapide comme sur "Pay to Cum".
Album #18 : Green Day, "Dookie" (1994)
Les débuts de Green Day ont explosé à travers l'Amérique des adolescents à la suite de la mort de Kurt Cobain, comme un soulagement doux et prenant au cœur. Dookie était un paradoxe irrésistible : 14 chansons sur le désespoir ont explosé avec un zèle digne de Who-ish et un art pop radio classé. La chanteuse et guitariste Billie Joe Armstrong l'a appelé son "journal sur ce que c'est que de vivre comme un enfant des rues" ! 🖤
Album #17 : Television, "Marquee Moon" (1977)
Television a passé des années à essayer d'imposer leur style, pour arriver à un son aussi passionnant dans son ambition que Ramones l'était dans sa simplicité. Marquee Moon s'est inspiré de la poésie surréaliste et du jazz, associant le psychédélisme des années 60 à une forme de style plus agressif. Le résultat fut le plus grand repère de guitare du punk rock, faisant passer les rues de New York pour un terrain de jeu dansant. 💃
Album #16 : Descendents, "Milo goes to College" (1982)
Les Descendents sont eux aussi de Los Angeles. Ils pensaient que leur premier disque serait le seul car le chanteur Milo Aukerman était destiné à faire de grandes études. Il a obtenu son diplôme de biologie, mais les Descendents ont quand même réussi à devenir une institution pop-punk, exprimant leur rage avec des paroles comme "I'm Not a Punk" et "Suburban Home" pour ouvrir la voie à Green Day et à tous les groupes de leur style qui ont suivi.
Album #15 : New York Dolls, "New York Dolls" (1973)
"Ce que les Dolls ont fait pour avoir une influence sur le punk, c'est montrer que n'importe qui peut le faire", a déclaré le chanteur David Johansen. Agressifs, négligés et bruyants, ils ont traversé le glamour de "Trash" et de "Personality Crisis" comme les Rolling Stones. Le premier album des Dolls, produit par Todd Rundgren, respire la sordidité et le conflit, ce qui explique en partie pourquoi le punk Malcolm McLaren les a dirigé avant d'assembler les Sex Pistols. 🎶
Album #14 : Sleater-Kinney, "Dig Me Out" (1997)
Lorsque Corin Tucker et Carrie Brownstein de Sleater-Kinney ont proclamé "I Wanna Be Your Joey Ramone" sur Call the Doctor en 1996, elles se lançaient un défi à elles-mêmes et à la scène rock des années 90. Le prochain album du groupe, "Dig Me Out", a tenu cette promesse. Avec la puissante du batteur Janet Weiss, le trio punk féministe a frappé fort à l'Olympia de Washington en 1997. Notamment grâce à l'exaltation de "Words and Guitar" et le tourmente romantique de "One More Hour".
Album #13 : Hüsker Dü, "Zen Arcade" (1984)
Le trio de choc du Minnesota a enfreint toutes les règles du hardcore avec cet opus concept à double-vinyle. L'histoire d'un jeune homme qui s'échappe d'une maison en ruine et se fraye un chemin dans la ville. Bob Mould et Grant Hart ont troqué leur voix contre des éclats de hardcore sauvagement émotionnels. Mais la musique s'est étendue à un côté psychique, à la rage folk acoustique et à l'instrumental de clôture de 14 minutes, "Reoccurring Dreams". Superbe ! 🔊
Album #12 : Patti Smith, "Horses" (1975)
Avant même que le punk n'existe, il avait déjà sa reine. Une poète fusionnant le style rock des années 60 et Rimbaud pour créer sa propre vision du monde. Travaillant en étroite collaboration avec le guitariste Lenny Kaye, le pianiste Richard Sohl et le batteur Jay Dee Daugherty (ainsi qu'avec un ami de CBGB, Tom Verlaine, qui a co-écrit l'hommage à Jim Morrison "Break It Up"), elle a fait la première grande performance du groupe sur la scène new-yorkaise. Sa maison de disques a détesté la photo de couverture classique de Robert Mapplethorpe, une image aussi bouleversante et belle que la musique qu'elle contient.
Album #11 : The Buzzcocks, "Singles Going Steady" (1979)
Ces mecs ont brisé les barrières pop-punk avec des sons incroyablement accrocheurs et complètement fous. De "Orgasm Addict" à la chanson de rupture remarquablement mature "Oh Shit ! ("Admets que tu es une merde, tu es une merde"). John Maher, le batteur punk ultime, s'incruste dans "Ever Fallen In Love" comme s'il dirigeait un séminaire sur la sexualité humaine qui a mal tourné... 🔞
Album #10 : Nirvana, "Nevermind" (1991)
"Le punk rock devrait être synonyme de liberté" a déclaré Kurt Cobain dans une interview au moment même où il devenait le messie auto-proclamé du rock. Bien qu'il ait été gêné par son style lisse, Nevermind est parti comme une grenade dans le courant dominant américain. Transformant les bals de collège en véritable carnages, avec une musique qui incarnait le rêve de Cobain d'un punk rock que, dans la campagne de Washington où il a grandi, les enfants de métal pourraient aimer.
Album #9 : X, "Los Angeles" (1980)
X était bien trop artistique pour s'intégrer à la scène hardcore de Los Angeles. Le couple marié John Doe et Exene Cervenka ont chanté "Los Angeles" comme un cauchemar surréaliste rempli de psychopathes et de réalisateurs hollywoodiens grillés, sur la guitare rockabilly de Billy Zoom. Leur producteur n'était autre que le Ray Manzarek des Doors. Ils lui ont rendu hommage avec une version de "Soul Kitchen" qui aurait fait fuir Jim Morrison hors de la ville.
Album #8 : Black Flag, "Damaged" (1981)
"Nous sommes fatigués de vos abus, essayez de nous arrêter. C'est nous !" Black Flag marchait comme ces membres le disaient, perfectionnant la forme la plus hardcore de la musique punk-rock. Avec la guitare démente de Greg Ginn et la rage toxique d'Henry Rollins et son corps de rêve. "Damaged" les a mit en confrontation avec un grand label, qui a refusé de le sortir et l'a dénoncé comme "un disque antisystème". Ce qui est le cas. Sans parler de l'anti police, de l'anti-télé, de l'anti-bière et de bien d'autres... ❌
Album #7 : Minutemen, "Double Nickels on the Dime" (1984)
Partout dans ce classique tentaculaire de 45 chansons en double album, le guitariste D. Boon et le bassiste Mike Watt parlent d'une amitié de toute une vie ancrée dans des valeurs punk. Comme le dit Boon dans "History Lesson, Pt. 2" : "Notre groupe pourrait être votre vie". Ils s'adonnent également au jazz et au funk, ainsi qu'aux reprises de Creedence Clearwater Revival, Steely Dan et Van Halen. Cet album de génie aura un impact sur les groupes allant des Red Hot Chili Peppers à Pavement. Mais juste au moment où ils commençaient à attirer l'attention nationale, Boon a été tragiquement tué dans un accident de voiture en 1985, juste après la sortie du dernier album du groupe, 3-Way Tie (For Last). 😞
Album #6 : Wire, "Pink Flag" (1977)
Aucun album ne s'écoute plus facilement que ce premier album de 35 minutes et de 21 chansons. L'infinie possibilité de la simplicité radicale du punk. R.E.M., Spoon et Minor Threat ne sont que quelques-uns des groupes qui ont repris des chansons de Pink Flag. Ils vont du hardcore Rubik's Cube "1 2 X U" au cauchemar tabloïd de 28 secondes "Field Day for the Sundays" en passant par "Fragile", la première jolie chanson d'amour du punk. "Un album parfait", a déclaré Henry Rollins de Black Flag. 💪
Album #5 : Gang of Four, "Entertainment !" (1979)
Fusionnant James Brown et les débuts du hip-hop avec le minimalisme des Ramones, le Gang of Four a été une véritable force révolutionnaire dans sa poursuite de la justice ouvrière. Le quatuor de Leeds a lié sa critique marxiste dans des nœuds serrés de funk enragé et de disco-syncopes vengeurs, coupés par le jeu d'épée sans blues du guitariste Andy Gill.
Album #4 : The Stooges, "Funhouse" (1970)
"Les Stooges étaient l'incarnation parfaite de ce que la musique devrait être", a déclaré Thurston Moore, de Sonic Youth. Sur le deuxième album du groupe de Detroit, cela a signifié un chaos primitif dans le milieu. Avec près de dix ans d'avance sur son temps. Le guitariste Ron Asheton a martelé le moins d'accords possible, tandis qu'Iggy Pop a canalisé le psychédélisme du bad trip et le R&B métallique qui ont inspiré des générations de fous de ce style de musique. 🎵
Album #3 : The Sex Pistols, "Never Mind the Bollocks Here's the Sex Pistols" (1977)
"Si les sessions s'étaient déroulées comme je le voulais, la plupart des gens n'auraient pas pu les écouter", a déclaré le chanteur des Sex Pistols, Johnny Rotten. Pour des millions de personnes, c'était le cas. Mais quand le seul album officiel des Sex Pistols a fait un assaut frontal sur les charts pop britanniques, les paroles hargneuses de "Rotten" sur l'avortement et l'anarchie ont terrorisé une nation. Le résultat reste la base parfaite du punk rock, et ses échos sont partout.
Album #2 : The Clash, "The Clash" (1977)
Le 3 avril 1976, un groupe londonien, les 101ers, a joué un spectacle avec les Sex Pistols. L'avenir était "juste devant moi" se souvient le chanteur-guitariste des 101ers, Joe Strummer. Un an plus tard, Strummer était la voix des Clash et figurait dans le Top 20 britannique avec les débuts de son nouveau groupe. Une volée de rage politisée et de crochets vocaux qui a transformé le punk britannique en une agitation d'adolescents bagarreurs avec des chansons comme "White Riot", "London's Burning" et "I'm So Bored With the U.S.A.". 🤨
Album #1 : Ramones, "Ramones" (1976)
Lorsque les Ramones ont enregistré leur premier album pour 6 400 dollars en février 1976, le programme était simple : "Éliminer le superflu et se concentrer sur le fond", comme l'a dit Tommy en 1999. Mais il est difficile de définir le style du disque le plus influent et le plus durable du punk !
Joey, le chanteur de Stork-like, était un enfant de la pop qui chantait "Hey ho, let's go !" au début de "Blitzkrieg Bop". Le bassiste et parolier principal Dee Dee a écrit sur ce qu'il connaissait le plus. À savoir : la drogue, le désespoir et les arnaques, avec un esprit premier degré assez fou. Et le batteur Tommy, ancien ingénieur du son des sessions Jimi Hendrix, a coproduit Ramones, en gardant sa pureté. "Nous pensions que nous pourrions être le plus grand groupe du monde", se souvient Johnny. D'une certaine manière, ils le sont devenus !
Auteur : Romain
J'ai fondé Crâne Faction pour offrir aux esprits libre un espace dédié où ils pourront exprimer leur style vestimentaire tête de mort. J'espère que cet article de blog t'a plus et qu'il t'a permis d'en savoir plus sur cet univers.