TOP 50 des Films de Fantômes
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Tu es perdu dans le monde vaste des films d'horreur avec des fantômes ? Tu recherches les films mettant en scène ces êtres blancs qui nous hantent depuis notre enfance ? Tu souhaites surprendre tes amis en passant un film canon qu'ils n'ont jamais vu ? 👻
Alors bienvenue sur Crâne Faction. Les montres, les têtes de mort, les zombies, et bien sûr... les fantômes, sont notre domaine d'expertise ! Et dans cet article, nous allons (tu l'auras compris) te lister les 50 meilleurs films avec des fantômes de tous les temps.
Après donc t'avoir déjà offert un magnifique top des films de zombies, puis des films d'Halloween, voici pour toi 50 films -qu'ils soient romantiques, de comédie ou de science-fiction- mettant en avant un (ou plusieurs) fantômes :
Film #50 : Casper (1995)
Casper est un peu étrange à regarder aujourd'hui comparé par exemple à un film comme Jurassic Park... Car les effets spéciaux commencent sérieusement à dater. Ce qui rend certains de ses personnages fantômes un peu moins efficaces. 🤔
Mais Il n'en reste pas moins que c'est un film mémorable pour un public d'enfants, car étonnamment morose et mature par moments dans ses représentations de la mort et du deuil. C'est le film absolument parfait pour un après-midi de week-end sur le canapé avec les enfants !
Film #49 : La Dame en Noir (2012)
On pourrait dire de ce film que le simple fait de produire une histoire de fantôme aussi traditionnelle en 2012 offre un peu de nouveauté. Daniel Radcliffe, tout juste sorti de sa dernière apparition dans Harry Potter, y joue le rôle d'un avocat de l'époque victorienne qui se rend à la campagne pour négocier la vente d'une maison qui se révèle être hantée par l'esprit de la dame en noir. ⚫️
Ce film offre quelques rebondissements amusants et évoque les classiques des films britanniques de maisons hantées du passé, alors que Radcliffe traque à travers des pièces sombres aux toiles d'araignée avec un candélabre flamboyant pour éclairer son chemin.
Film #48 : L'Emprise (1982)
The Entity est un thriller surnaturel du début des années 80 produit avec le soutien de Martin Scorsese. Le grand réalisateur a attiré l'attention à plusieurs reprises sur L'Emprise en le qualifiant de l'un des films d'horreur les plus effrayants de tous les temps, et vu le sujet, il n'est pas trop difficile de comprendre pourquoi...
L'idée d'être attaqué, surtout sexuellement, par une force invisible est le summum de l'impuissance. Basé sur le cas réel d'une femme nommée Doris Bither, qui prétend avoir été attaquée à plusieurs reprises par les esprits vindicatifs de trois hommes, c'est un nœud d'énergie psycho-sexuelle qui ressemble à une entrée en matière dans l'horreur des années 70, avec une touche de science-fiction des années 80. Ce n'est certainement pas pour les âmes sensibles, mais son slogan est particulièrement déconcertant : "Basé sur une histoire vraie ... qui n'est pas encore terminée."
Film #47 : Hypnose (1999)
Contrairement à "Sixième Sens", qui s'appuie fortement sur l'atmosphère et la tension, Hypnose est un véritable thriller pop-corn, un polar surnaturel qui voit Kevin Bacon sombrer dans une hyperactivité écumante après avoir vu les portes de sa perception s'ouvrir en grand lors d'une séance d'hypnose ratée. 😵
Aujourd'hui, le film semble récupérer son statut de classique sous-estimé de l'horreur. Hypnose est pour nous un classique efficace, rempli de thèmes qui sont courants dans les films de fantômes depuis aussi longtemps qu'il y a des films de fantômes.
Film #46 : Ju-On : The Grudge (2002)
The Grudge, avec Ringu, sont les deux exemples les plus marquants des films d'horreur japonais. Il n'y a rien de particulièrement révolutionnaire dans cette série de contes impliquant des personnes menacées par les fantômes d'une famille assassinée, mais que diable si sa représentation de l'esprit enfantin de "Toshio" en particulier n'est pas devenue un symbole de l'ensemble du genre. 😈
Ses histoires de châtiment sont peut-être conventionnelles, mais la direction artistique qui a permit de créer cet enfant effrayant ont eu une influence indéniable sur presque tous les films de fantômes qui ont vu le jour depuis.
Film #45 : Amityville : la Maison du Diable (1979)
Son histoire est presque basique : une famille emménage dans une nouvelle maison, mais les choses se bousculent lorsque la nuit tombe. Des pièces secrètes, des mains invisibles, des voix désincarnées et des esprits spirituels. 👽
Célèbre pour ses murs suintants de sang, tu prendras forcément peur en visionnant ce classique. Amityville la maison du diable a été suivi de cinq autres films reprenant le nom de la ville "Amityville" rien qu'au cours des trois années suivantes, autant dire qu'il a marqué les esprits !
Film #44 : Mama (2013)
Bien que l'histoire de Mama n'ait rien de particulièrement originale, les scènes se suivent avec beaucoup "d'effets fantômes". Le premier plan, par exemple, est celui d'une voiture dont la portière est ouverte, vide mais en marche, la radio diffusant les informations. 🧐
Il existe de nombreux films d'horreur classiques qui explorent la bizarrerie des enfants, mais Andrés Muschietti parvient à faire passer les enfants pour des gens d'un autre monde et dangereux... Le réalisateur obtient également de solides performances de ses acteurs, en particulier de Jessica Chastain. Il est difficile de ne pas sympathiser avec son personnage, Annabel.
Film #43 : Les Aventures de Bill et Ted (1991)
On ne peut nier le charme, l'esprit, le panache visuel et la joie postmoderne de cette suite de l'hybride science-fiction/comédie mettant en vedette Keanu Reeves et Alex Winter dans le rôle des sauveurs de l'humanité en état de mort cérébrale. 🧠
Le fait que l'histoire soit encadrée par les méchants robots Bill et Ted qui tentent de ruiner le chemin de nos héros vers la gloire est assez stupide. Le plaisir vient quand les schmoes sont tués et doivent trouver un moyen de ressusciter. Cela les emmène au paradis, accompagnés de la Mort, jouée avec une surprenante douceur par William Sadler.
Film #42 : La Maison des Damnés (1973)
Chaque génération reçoit un film de maison hantée qui reflète la mentalité cinématographique de l'époque, et pour les années 1970, cela pourrait bien être The Legend of Hell House (version originale).
Un médecin réunit une équipe de médiums pour s'attaquer au mal d'une maison hantée, et la maison ne les déçoit pas. Elle déclare pratiquement la guerre aux personnages dès le départ, mais l'intrigue est compliquée par le fait que tous les chercheurs complotent simultanément les uns contre les autres. La maison de l'enfer peut se vanter d'avoir un scénario canon, une cinématographie luxuriante et des couleurs agréables pour l'époque.
Film #41 : Chambre 1408 (2007)
La Chambre 1408 est une adaptation du roman de de Stephen King. C'est une histoire de fantôme sournoise et de haut niveau, présentant l'une des seules représentations de John Cusack qui vaille la peine d'être vue au cours des 15 dernières années. Cusack joue ici une sorte de charlatan cynique, un enquêteur paranormal et un écrivain qui ne croit pas un mot de ce qu'il a écrit. Jusqu'à ce qu'il mette les pieds dans la chambre 1408... 🗝
Il s'agit d'une descente en enfer pour le personnage principal. La chambre d'hôtel maléfique joue contre lui notamment avec les spectres des précédentes victimes de la chambre, et le narguant avec les démons de son propre passé. Tout cela aboutit à une conclusion étonnamment poignante qui offre un certain espoir de paix dans l'au-delà. Divertissant et un peu effrayant, la chambre 1408 est un film que l'on note bien au-dessus de la moyenne de l'horreur des grandes productions.
Film #40 : Session 9 (2001)
Tu n'auras certainement aucun mal à trouver d'ardents défenseurs de la session 9. Il est souvent mentionné, à côté de films tel Lake Mungo, comme un film indépendant psychologique/surnaturel qui réalise beaucoup de choses avec un budget très restreint.
Son intrigue tourne autour d'une équipe de désamiantage qui déblaie un asile d'aliénés abandonné. Il ne s'agit pas d'une maison hantée typique, remplie à ras bord d'apparitions de fantômes et de frayeurs. Il s'agit plutôt d'un thriller psychologique, souvent déroutant, qui demande constamment au public de reconsidérer la nature de la réalité et un personnage au point de vue peut-être peu fiable. Est-ce que tout le monde devient fou ? Quels personnages sont réellement vivants ou morts ?
Film #39 : Ouija : Les Origines (2016)
Alors que le premier Ouija était un film sans la moindre touche d'originalité, sa suite réalisée par Mike Flanagan, fan d'horreur et cinéaste de genre prolifique, porte l'esthétique de l'horreur des années 60.
Le réalisateur nous livre un film d'horreur pour adultes de plus de 13 ans qui mélange habilement les sensibilités modernes du genre avec des approches stylistiques éprouvées de ses origines. Des fantômes, de la peur, et bien plus encore, c'est un film à absolument visionner !
Film #38 : 2 Sœurs (2003)
2 sœurs est un film d'horreur coréen complexe et quelque peu déroutant. Un mélange tortueux de relations et de drames familiaux qui se heurte à une possible menace surnaturelle. Ce film d'horreur coréen est l'un des plus populaires de tous les temps. Il combine une histoire de torture psychologique/mentale avec une histoire de fantômes classique qui évoque presque les grands classiques d'Hollywood. 🔦
Il suit une paire de sœurs -comme le titre le suggère- alors que l'aînée est libérée d'un établissement psychiatrique et retourne dans la dynamique familiale perturbée qui l'y avait placée. A partir de là, le film pose de nombreuses questions : Quelles sont les véritables motivations de la cruelle belle-mère des sœurs ? Qu'est-ce qui tourmente la plus jeune des sœurs ? Le père est-il complice de meurtre ? Qu'est-il vraiment arrivé à la mère biologique des sœurs alors qu'elle était malade dans leur maison désormais hantée ? C'est sans aucun doute un film qui nécessite presque de le voir plusieurs fois. Car le développement de son intrigue est plutôt difficile à saisir du premier coup.
Film #37 : L'Aventure de Mme Muir (1947)
Le fantôme et Mme Muir est un classique des années 40, qui suit un jeune veuf qui emménage avec sa fille dans une maison au bord de la mer, où elle rencontre le fantôme grincheux de son ancien propriétaire, capitaine de navire. Lentement, une romance improbable s'installe entre les deux, notre protagoniste utilisant les expériences de vie du capitaine pour écrire un best-seller. ✍️
Tout est assez simple, plein de "malentendus" et de faux départs comme on peut s'y attendre dans la plupart des romances de l'époque, mais Harrison est plutôt fringant dans le rôle du capitaine Gregg. C'est un excellent "film de fantômes" pour un rendez-vous galant, à condition que tu aimes le cinéma historique.
Film #36 : Fantômes contre Fantômes (1996)
The Frighteners (version originale), est un mélange bizarre de fantaisie, d'horreur et de comédie qui devrait susciter l'admiration de gens fans de ce genre de mix. C'est une histoire de vengeance surnaturelle, qui bénéficie de la présence de personnages frénétiques comme Jake Busey et d'un Jeffrey Combs extrêmement nerveux dans le rôle d'un agent du FBI qui a été poussé à bout. ☠️
Film #35 : Candyman (1992)
Candyman fonctionne à la fois comme une somptueuse romance gothique et une condamnation cinglante de la négligence du gouvernement et de la déchéance urbaine dans les bidonvilles les plus pauvres de Chicago. Parfois, Candyman est noir, parfois sexy, parfois il est tout simplement dégoûtant. 🤮
Tony Todd, en tant que personnage principal, a une certaine qualité d'hypnotiseur qui valse délicatement sur la ligne entre le farfelu et le terrifiant, tandis que Virginia Madsen, en tant que personnage principal, s'est en fait laissée hypnotiser par son réalisateur sur le plateau pour transmettre correctement le sentiment de tomber sous le charme de Candyman.
Film #34 : Fog (1980)
Si tu es un fan de l'horreur, il est difficile de ne pas aimer le principe de base du brouillard avec ses nuages de vapeur blanche qui apportent avec eux une mort rapide. La suite du film "Halloween" de John Carpenter a bénéficié d'un budget un peu plus important et les effets spéciaux sont donc beaucoup plus réussis. The Fog (version originale) est un film supérieur du point de vue du casting, réunissant Carpenter et Jamie Lee Curtis, bien que dans un rôle moins important.
Il concerne une ville côtière californienne qui fête son 100e anniversaire alors que de sombres secrets des années 1800 commencent à émerger. Il s'avère que les "pères de la ville" ont commis des crimes contre l'humanité assez graves, et qu'une bande de revenants agités est maintenant en quête d'assouvir une vengeance bien méritée. Adrienne Barbeau, la femme du charpentier de l'époque, est prise dans cette folie.
Film #33 : Ghost (1990)
Ghost de Patrick Swayze, datant de 1990, présente également des éléments de romance, de comédie, de mystère et des effets spéciaux assez époustouflants pour un film ayant maintenant 30 ans. Il y a une certaine légèreté d'esprit dans ce film. Une sorte de "non prise de tête" qui fait du bien.
Prends ta meilleure boisson à tes côtés et file regarder ce désormais classique. Tu y trouveras un fantôme assez improbable et tout à fait insaisissable. Le personnage principal du film tourne en rond pour se rendre compte que... vas voir la fin par toi-même ! 🙃
Film #32 : La Maison Hantée (1959)
Chaque film de William Castle a son propre charme campagnard, mais House on Haunted Hill (version originale) est un véritable chef-d'oeuvre. Il a absolument tout : une grande maison effrayante, un mystère et un squelette ambulant profondément drôle. 🦴
Pour nous, c'est la quintessence du film d'horreur des années 1950, même s'il est arrivé à la fin de la décennie. Il est totalement décalé des normes d'aujourd'hui, mais il a des performances amusantes et excessives, un peu de dialogue spirituel et une grande portion de peur. C'est le genre de film que tu peux regarder encore et encore sans jamais t'en lasser.
Film #31 : The Innkeepers (2011)
The Innkeepers a en partie le même ADN que la maison du diable (du même réalisateur). Mais il est plus brut et plus "réel", suite aux exploits, pour la plupart banals, de deux amies (Sara Paxton et Pat Healy) qui travaillent dans un vieille hôtel miteux et mènent des recherches paranormales nocturnes sur leur lieu de travail. 🤫
Les choses finissent par se bousculer dans la nuit, et le film se transforme en une histoire de fantômes assez classique. Certains l'accuseront d'être lent, ou de passer trop de temps à traîner sur des choses sans importance, pendant que d'autres adorent ces scènes de suspens.
Film #30 : Under the Shadow (2016)
Under the shadow est un film d'horreur d'un genre différent qui transmet de façon tangible la claustrophobie de l'Iran pendant sa période post-révolutionnaire tumultueuse. Anvari, lui-même issu d'une famille qui a fini par fuir le régime de l'Ayatollah, a réalisé Under the Shadow en guise de déclaration de rébellion et d'hommage à sa propre mère. 👿
Le personnage principal affronte ses propre démons tout en protégeant son enfant d'un fantôme tout aussi démoniaque.
Film #29 : House (1977)
Comment décrire House ? Tous ceux qui ont vu ce mélange japonais fou d'horreur, de comédie et de fantaisie savent que ce n'est pas une tâche facile. House a souvent été décrit comme étant "comme Les Dents de la Mer, mais avec une maison". Mais la comparaison n'est pas tout à fait exacte - là où le film de Spielberg est une aventure classique, celui d'Obayashi est comme un mauvais trip de peur. 🤯
Les chats animés, les têtes volantes désincarnées et les monstres en slow-motion sont les bienvenus. S'il existe un autre film où une femme est dévorée par un piano vivant et maléfique, merci de nous en faire part dans les commentaires.
Film #28 : Conjuring (2013)
James Wan est sans aucun doute un réalisateur de films d'horreur pour le moins supérieur à la moyenne. Le créateur de séries à gros budget comme Saw a le don de créer des films populistes qui portent encore une trace de sa propre identité artistique. The Conjuring est le plus effrayant de tous ses longs métrages. 🔪
Son histoire de maison hantée n'a rien d'inédit, mais peu de films de ce style ces dernières années ont le charme de cette vieille ferme grinçante du Rhode Island. Le film te lance de grandes frayeurs sans les habituels, tout en évoquant des histoires de fantômes classiques de l'âge d'or. Son intensité, son travail sur les effets et sa nature implacable le placent à plusieurs niveaux au-dessus de l'horreur habituelle.
Film #27 : Oculus (2013)
Quand on entend dire que le point central d'Oculus est un miroir hanté, on s'attend à une histoire de fantômes assez classique, mais cette récente sortie s'est avérée être un concept étonnamment ambitieux d'un réalisateur d'horreur prometteur, Mike Flanagan.
Le film commence en mélangeant deux histoires qui s'entremêlent jusqu'à la confusion, dans une tentative de brouiller les lignes de la réalité. C'est un film d'horreur élégant et effrayant qui s'écarte de la norme. Ne cherche pas plus loin si tu veux passer un bon moment.
Film #26 : Ringu (1998)
Commençant sur la hantise mortelle d'une adolescente, le film suit ensuite Asakawa, une journaliste de la télévision locale qui classe des histoires sur les légendes urbaines. Le problème, c'est que l'histoire du feu de camp sur la cassette VHS qui te maudit de mort en sept jours n'est pas seulement une légende. 🔥
Rempli d'images saisissantes, d'un design sonore effrayant et d'une cinématographie qui transmet la peur et la paranoïa de ses protagonistes condamnés et désespérés, il est facile de comprendre pourquoi cet ancêtre du genre "J-horror" a pris d'assaut l'Occident.
Film #25 : Grave Encounters (2011)
Il est difficile de comprendre pourquoi Grave Encounters n'a pas une meilleure réputation auprès des geeks de l'horreur. Ce film est structuré comme une parodie parfaite d'émissions télévisées ineptes de chasse aux fantômes. Alors imagine les résultats de ce qui pourrait se passer lorsque l'une de ces équipes remplies de charlatans est soumise à un endroit véritablement maléfique. 🔮
Grave Encounters va bien au-delà de ce que l'on attend de lui : tu entends cette prémisse et tu t'attends à ce qu'un handicapé frénétique court et crie dans le noir, mais il offre bien plus...
Film #24 : Le Carnaval des Âmes (1962)
Carnival of Souls (version originale) est un film artistiquement ambitieux. C'est une petite histoire effrayante, efficace et impressionnante de goules, de culpabilité et d'esprits agités. L'histoire suit une femme en fuite de son passé qui est hantée par les visions d'un homme au visage pâle, magnifiquement tourné (et joué) par le réalisateur Herk Harvey. 🗿
Alors qu'elle semble s'effacer dans l'existence, la nature même de sa réalité est remise en question. Carnival of Souls est un film d'horreur psychologique d'époque à petit budget, et a depuis été cité comme une influence dans les visions de rêves fébriles.
Film #23 : The Canal (2014)
Ce film d'horreur irlandais indépendant présente Ivan Kavanagh comme un réalisateur sérieux et remarquablement compétent. Il s'agit d'un champ de mines psychologiquement intense, le genre de film que Polanski aurait fait s'il y avait vraiment eu des fantômes dans Repulsion. Il est impeccablement assemblé et beau à regarder. 👀
L'histoire, malheureusement, devient un peu trop littérale et se termine un peu proprement dans les 15 dernières minutes, mais le film crée un réseau extrêmement efficace de terreur et de peur véritable tout au long de son déroulement.
Film #22 : Crimson Peak (2015)
Ici, le réalisateur a réuni le trio sympathique de Mia, Tom et Jessica pour jouer les conflits mortels de son film, ce qui est logique : dans le monde de del Toro, les morts sont forcément aussi étonnants que les vivants.
Tout comme dans The Devil's Backbone, utilisé ici comme point de référence de Del Toro, Crimson Peak prend à cœur la partie "obsédante" du spectateur. Avec des fantômes démoniaques dans une romance de l'époque victorienne qui ferait rayonner de fierté nos ancêtres, ce film est un chef d'œuvre à absolument voir.
Film #21 : A Christmas Carol (1984)
La question n'était pas tant de savoir si "A Christmas Carol "faisait partie d'une liste de "films de fantômes"... car les fantômes dirigent toute l'histoire ! Mais quelle version choisir, car c'est un conte qui a été repris à l'écran beaucoup de fois. Il y a d'innombrables bonnes options parmi lesquelles choisir : du classique de 1951, à la version des Muppets, en passant par la version télévisée étonnamment bonne de 1999... ✍️
Mais nous avons décidé de choisir la version de George C. Scott, parce qu'en réalité, quel autre acteur semble si parfaitement né pour jouer le vieux Ebenezer Scrooge ? Ce chant de Noël est un heureux compromis entre des versions plus accessibles (et plus effrayantes) que celle d'Alastair Sim, et plus sérieuses que celle des Muppets, même si on passe toujours un bon moment.
Film #20 : La Falaise Mystérieuse (1944)
L'encyclopédie cinématographique ne manque pas d'histoires de fantômes datant d'avant 1944, mais The Uninvited (version originale) a jeté un sérieux coup de massue dans les normes en prenant la décision quelque peu risquée (à l'époque). Avant cette date, les fantômes dans les films étaient généralement révélés comme étant l'œuvre de charlatans, à la manière de Scooby Doo. Mais The Uninvited a choisi un mystère/drame familial qui nous touche forcément émotionnellement. 😰
L'action se déroule dans un manoir en bord de mer qui a été le théâtre de violences par le passé et qui menace de l'être à nouveau, alors que les descendants des premières victimes (et des auteurs des crimes) reviennent pour recevoir la visite des péchés de leurs ancêtres.
Film #19 : Les Autres (2001)
The Others (version originale) est un thriller de fantômes majestueux, classique dans sa structure, somptueux dans son apparence et quelque peu familier dans son intrigue. Empruntant un schéma de la littérature d'horreur gothique, il est difficile de ne pas voir Nicole Kidman comme une grande actrice.
Les Autres reprend les bases de ce genre d'histoire et y ajoute quelques couches plus modernes : un mari absent qui revient mystérieusement, une paire de serviteurs qui semblent en savoir plus qu'ils ne le laissent entendre, quelques scènes vraiment effrayantes impliquant des enfants. Et bien d'autres éléments qui ne manqueront pas de te faire trembler.
Film #18 : Lac Mungo (2008)
Dans Lake Mungo il n'y a pas de fantômes ou de démons qui poursuivent les gens criant dans un couloir mais surtout une histoire sur la famille, l'émotion et notre désir de chercher à tourner la page après la mort... L'histoire est centrée sur une famille qui a été brisée par la noyade d'une fille, l'enchevêtrement de la famille dans ce qui peut ou non être une hantise, et le désir de la mère de déterminer quel genre de vie sa fille avait vécu. ❓
Rempli d'acteurs puissants et de prises de vue subtiles, c'est un drame familial avec des relents de surnaturel qui dérive sur les bords effilochés de la santé mentale. S'il existe un "drame d'horreur", ce film de style documentaire mérite le titre.
Film #17 : Jusqu'au bout du Rêve (1989)
Il y a un peu de fantaisie dans la plupart des drames sportifs, qui consistent souvent à surmonter des obstacles impossibles et à atteindre le sommet. Mais Field of Dreams (version originale) adapté du roman de Kinsella Shoeless Joe, n'est pas une histoire de prouesses sportives ou de victoire. C'est une histoire de croyance dans la magie du sport.
L'histoire raconte celle de pères et de fils, de la dure labeur du jeu, de la déconnexion des soucis du monde réel pour jouer un match. En d'autres termes, c'est l'histoire du baseball, le seul sport qui peut transformer un champ de maïs de l'Iowa en une petite tranche de paradis. Bien sûr, le voyage ne va pas être de tout repos...
Film #16 : A Ghost Story (2017)
Avec un titre effronté comme A Ghost Story, il n'est pas surprenant que le film de David Lowery ne soit pas une histoire typique d'activité paranormale. Il pourrait même être l'un des films de moins de 90 minutes les plus épiques jamais réalisés. Dans ce film, Casey Affleck et Rooney Mara jouent le rôle d'un couple. Ils vivent dans une vieille maison. Il y est attaché, elle veut déménager. Ce conflit nous donne un sentiment de friction, mais on nous offre aussi une véritable affection, surtout lorsque les deux se câlinent après qu'un coup de piano étonnant sur le Do les réveille au milieu de la nuit... 🎹
Puis, l'homme meurt subitement dans un accident de voiture. Dans la foulée, le film prend son temps pour révéler ses audacieuses intentions. Les dialogues d'A Ghost Story sont calmes et parfois difficiles à comprendre, les prises de vue sont longues, et la cinématographie est muette. Ce n'est donc pas pour tout le monde. Mais si tu recherches quelque chose de peu traditionnel, c'est ce qu'il te faut !
Film #15 : We Are Still Here (2015)
We Are Still Here pourrait bien être le film le plus terrifiant de 2015, même après le célèbre et troublant It Follows de David Robert Mitchell. Mais Geoghegan gère magnifiquement la peur. We Are Still Here commence avec un bain de sang pour tout de suite mettre les choses au clair. 🩸
Le réalisateur joue avec le danger et le questionnement tout au long de l'histoire. De plus, il y a cet hiver de Nouvelle-Angleterre pour ajouter une couche supplémentaire de désespoir. Le temps est épouvantable à l'extérieur de cette maison hantée.
Film #14 : Coco (2017)
Ce film d'animation des studios Pixar ne serait-elle pas méritant des adjectifs comme "vibrant" et "magnifique" et peut-être même "succulent" ? Sans aucun doute. Grâce à son histoire et, surtout, à sa qualité d'image, Coco est l'un des grand succès des films d'horreur pour enfants. 🙀
C'est l'histoire de Miguel qui se bat pour réaliser ses rêves. Mais il va faire face à des petits fantômes voulant lui compliquer la tâche !
Film #13 : L'Au-Delà (1981)
The Beyond (version originale) est peut-être le meilleur film non zombie de Lucio Fulci. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne contient pas de zombies, mais ce n'est pas un film où les zombies sont au cœur de l'histoire, mais plutôt... les fantômes ! 👻
The Beyond se déroule dans et autour d'un vieil hôtel en ruine qui se trouve justement avoir une de ces portes de l'enfer située dans sa cave. Lorsqu'elle s'ouvre, tout l'enfer commence bien sûr à se déchaîner dans le bâtiment. C'est un film qui combine une esthétique de maison hantée avec la possession démoniaque : les morts-vivants et les apparitions fantomatiques.
Film #12 : Personal Shopper (2017)
Ce qui fait le charme du récit énigmatique et notamment une présence qu'on ne voit pas et qui semble être en contact avec son frère jumeau décédé du personnage principal. Être traqué par un agresseur invisible nous fait rentrer ce film dans notre top des films de fantômes. Rien dans ce film ne résulte directement de ce qui précède, ce qui explique pourquoi une apparition soudaine de messages textuels suggestifs et potentiellement dangereux pourrait être interprétée comme une menace... 😐
Personal Shopper passe d'une histoire de fantôme à un thriller tendu. Mais ce saut de genre est la façon dont Assayas apporte une approche légère aux questions sérieuses sur le deuil et la désillusion. À voir !
Film #11 : L'Orphelinat (2007)
On peut dire sans risque de se tromper que le réalisateur J.A. Bayona a été plus qu'influencé par The Devil's Backbone de Guillermo Del Toro lorsqu'il a conçu The Orphanage (version originale). Mais le film fait également appel à un style d'horreur gothique plus majestueux plutôt qu'au réalisme poussiéreux et miteux de l'histoire des fantômes de la guerre civile espagnole de Del Toro. 💀
Ici, nous avons quelque chose d'un peu plus grandiose : un manoir en ruine au bord de la mer rempli de fantômes. Une femme s'installe dans l'orphelinat où elle a grandi avec son mari et son jeune fils, avant d'être entraînée dans l'histoire secrète de la maison et des autres anciens orphelins qui y ont vécu à ses côtés. Une émotion profonde et le désir impossible de protéger les proches de l'inévitable imprègnent le film.
Film #10 : Beetlejuice (1988)
Après quelques vacances, Barbara et Adam Maitland trouvent chez eux des invités indésirables. Ils sont peut-être morts, et leur maison a peut-être été vendue à un couple pauvre et sans méfiance, cela ne veut pas dire que Geena Davis et Alec Baldwin doivent aimer ça. Après quelques tentatives infructueuses, les Maitland font l'erreur d'engager une exorciste pour faire fuir ces fantômes. 📿
Au fur et à mesure que la situation se dégrade, l'arme engagée devient incontrôlable et nous nous retrouvons avec la vision farfelue de Tim Burton d'une histoire qui a vraiment mal tournée. Ce film fait partie de ceux ayant une histoire de fantôme que la plupart de la famille peut apprécier.
Film #9 : Sixième Sens (1999)
Avec les grandes performances de Bruce Willis et Haley Joel Osment, ainsi qu'une atmosphère légitimement glaciale, The Sixth Sense (version originale) n'était rien de moins qu'un phénomène lorsqu'il a fait son apparition dans les salles en 1999. C'est vraiment un film effrayant, surtout la scène où Cole est enfermé dans une boîte avec un fantôme abusif...
Pour le meilleur ou pour le pire, Shyamalan (le réalisateur) a conçu un film effrayant qui tient toujours la route aujourd'hui, et a ensuite passé la majeure partie de la décennie suivante à poursuivre cette même réalisation avec des films qui n'ont pas connu le même succès.
Film #8 : L'Échine Du Diable (2001)
The Devil's Backbone, (version originale) est de loin l'œuvre la plus effrayante de son réalisateur. Sur un fond de guerre civile espagnole, et raconté une nouvelle fois du point de vue d'un jeune enfant, The Devil's Backbone est une évasion d'un monde d'horreurs par l'imagination ou l'existence d'un royaume féerique et une confrontation de ces terreurs personnelles dans l'obscurité de la réalité et avec toutes les limites de l'impuissance. ⚔️
Santi, le jeune fantôme qui hante cet orphelinat espagnol, est un mystère, un chiffre dont les désirs nous sont étrangers. Faisant monter lentement la tension alors qu'une bombe non explosée de la guerre s'éloigne joyeusement dans la cour comme un souvenir vivant de la violence qui les entoure, The Devil's Backbone combine certaines des frayeurs fantomatiques du film "l'orphelinat" dont on a parlé un peu plus haut.
Film #7 : SOS Fantômes (1984)
Comme le prouveront la multitude de films des années 80 et une série de dessins animés, S.O.S. Fantômes a exercé un attrait massif sur les enfants. Le film suit une équipe de parapsychologues qui s'attaquent aux problèmes des grands fantômes à New York. Bien sûr, certains des effets spéciaux sont datés, mais on s'amuse parfois de cette qualité d'antan. 🙃
Et bien que les méchants viennent de l'au-delà, ils sont aussi très accueillants pour les enfants. Avec Slimer, un jouet qui commence à faire la chasse, et l'homme guimauve géant de Stay-Puft. Transmets toi-aussi cette comédie classique à la génération suivante, pour faire passer la culture à un autre niveau !
Film #6 : L'Enfant du Diable (1980)
George C. Scott joue le rôle d'un compositeur mélancolique en deuil de sa femme et de sa fille récemment décédées dans un film de maison hantée et de polar surnaturel de Peter Medak. Surnommé l'un des films les plus effrayants de tous les temps par Martin Scorsese, The Changeling (version originale) traite de la terreur à pleines dents. Medak jouant la peur de plus en plus forte de l'inconnu avec la précision d'un maestro de l'horreur. 😩
Ayant déménagé dans une nouvelle maison, un manoir centenaire également occupé par l'esprit agité d'un jeune garçon, John Russell creuse pour découvrir l'histoire d'une dissimulation institutionnelle et d'un pouvoir exercé de façon monstrueuse au nom du gain financier.
Film #5 : La Maison du Diable (1963)
Le réalisateur Robert Wise espérait faire l'expérience de phénomènes paranormaux lors du tournage de cette adaptation d'un roman de Shirley Jackson. Ce qui n'a malheureusement pas été le cas. Néanmoins, il a laissé aux spectateurs une expérience imaginaire assez effrayante et très stylée. John Markway, professeur d'anthropologie, enquête sur les rapports de phénomènes psychiques dans l'effrayant manoir de Nouvelle-Angleterre appelé Hill House. 🏚
Son entourage se compose de deux femmes douées en psychisme, mais très différentes : Eleanor et Theodora. Ainsi que du sceptique et héritier de Hill House Luke Sanderson. Wise crée un ensemble de malaises et de suspens avec un style de mise en scène qui laisse beaucoup de place aux spéculations sur la part de paranormal dans ce que nous voyons et sur la part de perception déformée des personnages...
Film #4 : Poltergeist (1982)
Le premier grand succès de Steven Spielberg dans le fauteuil du producteur est sorti en même temps que ET. Les Freelings sont une famille de classe moyenne "typique", sans prétention, vivant dans une banlieue paisible qui devient moins paisible lorsque la maison est prise sous l'emprise de perturbations surnaturelles. Le canari de compagnie meurt. Il y a des événements météorologiques bizarres. Carol Ann, la plus jeune des enfants, se tient devant la télévision dans l'un des moments les plus emblématiques de l'histoire des films d'horreur, éclairée par un mystérieux faisceau de lumière verte alors que la pièce commence à trembler. 🧐
Alors que Carol Ann est sans cesse attirée par la télévision, où elle commence à parler aux "gens de la télé", et finit par être aspirée dans un vortex dimensionnel dans le placard, le père Steve consulte le parapsychologue Dr Lesh. Lesh se rend compte qu'elle est dépassée et appelle un exorciste...
Film #3 : Kwaidan (1964)
Dans Kwaidan, un homme égoïste et pauvre abandonne sa femme pour se marier avec une autre femme, pour ensuite réaliser qu'il a commis une grave erreur. Le plongeant dans un cauchemar gothique de déchéance et de regret. Le film présente un moine musicien aveugle opposé à une famille de fantômes. 💮
À partir de ces contes de fantômes passionnants qui font le bonheur des feux de camp, le réalisateur crée un mythe pour le passé hanté de son pays (la Japon).
Film #2 : Les Innocents (1961)
Il y a peu de films d'horreur gothique plus emblématiques que celui-ci. Vêtu d'une chemise de nuit fluide, errant dans les couloirs d'une maison de campagne victorienne à minuit, un candélabre flamboyant à la main, balayant les toiles d'araignée pour trouver la source d'un son mystérieux, le personnage principal n'est pas très bien parti pour passer un bon moment. 🕯
La jeune gouvernante s'occupe de deux enfants orphelins dont l'oncle riche n'a pas de place dans son cœur pour les membres de sa famille. Dès les premiers instants, la présence fantomatique du passé est palpable, et la scène est faite de façon à nous donner froid dans le dos...
Film #1 : Shining (1980)
Encore une adaptation d'un roman de Stephen King ! Le personnage principal est un sale type dès les premiers instants où nous le rencontrons lors de son entretien d'embauche. Et il ne fait qu'empirer à partir de là, avec la menace implicite de violences sur Danny et Wendy qui plane sur chaque scène comme l'épée de Damoclès. ⚔️
Sa folie est évoquée de façon magistrale par certains des montages visuels et surtout sonores les plus emblématiques de l'histoire du cinéma. Peu de films d'horreur ont utilisé le son de façon aussi déroutante que dans The Shining. Ce film, tout comme L'Exorciste, s'infiltre dans tes os, infectant toutes les perspectives que tu as sur le genre de l'horreur pour le reste de ta vie. C'est un film monumental à voir sans attendre une minute de plus !
Auteur : Romain
J'ai fondé Crâne Faction pour offrir aux esprits libre un espace dédié où ils pourront exprimer leur style vestimentaire tête de mort. J'espère que cet article de blog t'a plus et qu'il t'a permis d'en savoir plus sur cet univers.